Vous l’avez compris le non portage a des conséquences, mais il a beaucoup de bienfait, pour le bébé et pour les parents.

Peut-être qu’il y aura de la redites, mais la répétition c’est la clé du succès m’a-t-on toujours dit !

Le portage c’est le continuum de la grossesse, on dit que le portage aiderait à prevenir de la dépression post-partum (DPP), en portant, on est d’avantage à l’écoute de son bébé et on crée de l’occytocine qui combat la DPP. Grâce au peau à peau que permet le portage, il procure une aide non soupçonnée et non négligeable dans la mise en place de la lactation, c’est un super allié pour l’allaitement.

Il permet la création du lien avec bébé, et ce n’est pas que pour les parents, c’est aussi le cas pour les grand-parents, nourices, ou autres membres de la famille qui acceptent de porter. Ces moments de portage sont uniques et ne se remplacent absolument pas par autres choses (et ca c’est mon avis !). Si vous connaissez des membres de la famille qui ont portés vous verrez qu’ils ont un truc avec l’enfant que d’autres n’auront pas. Ca limite aussi les problèmes dorsaux, puisque les moyens de portage permettent d’avoir un alignement de la colonne vertebrale alors que ce n’est pas le cas avec le portage à bras.

Ca facilite l’interaction entre les deux êtres, et arrivent à se comprendre plus facilement, sommeil, faim etc.

Pour le bébé, il retrouve les sensations in-utero, ça l’aide a appréhender ces nouveaux sons, ces odeurs, ces stimilis de l’extérieur tout en ayant la sécurité et la chaleur de son parent. Il découvre le monde à hauteur d’homme, peut interéagir avec son porteur car voit la même chose à la même hauteur. Mine de rien, le portage aussi apporte des réponses à quelques petits maux comme les coliques, aide à soulager d’un Reflux Gastro-oesophagien (RGO) de par la verticalité.

Ca solicite le developpement du langage et de la motricité. Et surtout, surtout, les bébés portés sont indiscutablement très autonomes au fur et à mesure qu’ils grandissent. Ils sont certes beaucoup portés mais developpent une autonomie et une motricité incroyable, en tout cas c’est le cas des bébés que j’ai autour de moi.

Il y a aussi cette « pression » sociale sur la maman qui doit reprendre son rythme de vie après l’accouchement, ménage, vaisselle, course, etc. Et bien le portage permets tout de même de repondre aux besoins de nos petits tout en faisant ce qui nous semble bon de faire. Libération des mains et pendant ce temps bébé vit sa meilleure vie.

Un bienfait qui ne touche pas au bien être directement, c’est économique et durable. Aujourd’hui il existe en effet des écharpes très cher et souvent ça arrête beaucoup, et pourtant pour une poussette on hésite pas à mettre parfois de très grosses sommes entre 300 et 500€ en moyenne pour un trio. Alors que finalement elle servira 1 ou 2 ans max, alors que l’écharpe peut aller plus loin. On dit qu’en moyenne on utilise 3 moyens de portage dans la vie de portage de notre enfant. Et c’est vrai, on adapte le moyen en fonction de l’age, du poids et de la situation souvent.

Pour ma part, j’ai eu une écharpe tricotée à la naissance jusqua 3/4 mois, après un meï-taï 4/5 mois jusqu’à 12 mois et puis un preformé, pour la rapidité d’installation à l’extérieur surtout. Mais je me rends compte que pour des novices comme la mamie de mes enfants qui a compris comment faire pour endormir sa petite fille en mon absence, et bien il a été salvateur, elle m’a beaucoup observé et un jour paf! elle l’a prise et Mamie 1-0 bambine. Ce n’était pas un portage parfait mais c’était un portage du coeur. Et ça change tous. Pour autant, je lui ai donné les lignes directrice du portage pour qu’elle soit confortable aussi, et que tout le monde soit en sécurité également.

Elle découvre le portage oui et non, elle a porté ma belle soeur dans un engin de portage, mais est ravie de redecouvrir même s’il y a plus personne à porter autour de nous, hormis ma minie de 2 ans.

Finalement, les bienfaits sont vraiment multiples et pour tous le monde. Tout le monde y trouve son bienfait,

On ne porte pas trop un enfant, on le porte, mais il nous porte bien plus en vrai.

Ecoutons leurs besoins, la suite n’en sera que plus belle.

 

Je suis Bérénice et j’ai 40 moyens de portage réellement, mais je ne porte qu’avec un ou deux.